Climat et migrations : partir ou s’adapter ?

Œuvres d’art, extraits de films, témoignages, données scientifiques, les différentes approches sont mobilisées pour interpeler, renseigner et donc faire réfléchir les visiteurs et visiteuses, les inviter à aborder cette question comme citoyen et citoyennes. Une salle de l’engagement y invite explicitement.

L’exposition investit également les espaces de l’aquarium tropical lui aussi installé dans les murs du palais de la porte dorée. C’est l’occasion d’aborder le rôle des océans dans le climat et leur réchauffement entrainant des migrations rapides des espèces animales marines. La répartition des ressources pour la pêche en est bouleversé, affectant les activités humaines de certaines régions du Sénégal au Groenland.

Les migrations dites climatiques ne sont pourtant pas liées à ce seul facteur. L’inaction des gouvernements, les pratiques agricoles ou pèche destructrices n’ont pas permis de protéger sur place les populations exposées, voire les ont surexposées. Et comme pour l’ensemble des migrations, loin de l’image d’une submersion provenant des pays du sud vers les pays du nord, les populations se déplacent d’abord au sein de leurs pays ou dans des pays voisins.

La migration n’est bien sûr pas la seule réponse, l’adaptation est une des facettes de la résilience. Des montagnes de glace permettant l’irrigation au moment de la saison chaude au déplacement de la capitale, les solutions imaginées sont nombreuses.
Enfin, l’exposition interroge les politiques migratoires que le commissaire scientifique de l’exposition appelle à organiser.

L’exposition temporaire installée au musée de l’histoire de l’immigration est visible jusqu’au 5 avril 2026. Accessible dès l’âge de 10 ans.